«  Le souffle c’est la puissance de la vie du ciel en soi ». Cultiver les formes de résistances douces et persistantes. Visualiser ces envols vers un « plus de souffle », comme un acte vital et nécessaire. S’accorder « un souffle en plus ». Prendre ainsi le temps de toucher le subjectif au plus profond de soi devient alors une réelle ressource et réserve de vie.

Se réunir à plusieurs autour du projet commun d’exprimer précisément pour chacun, les espaces-temps précieux de l’existence, ceux qui font rester debout quand tout se délite, ceux qui nous arriment à l’envie de vivre, malgré tout.

« C’est ce qui est menacé dans l’art qu’il faut aimer, ce qui est oublié qu’il faut sauver, ce qui est faible comme un souffle qu’il faut recueillir, ce qui est déchu qu’il faut regarder. Avec amour. Cet amour (…) c’est notre plus précieux héritage. Il s’agit d’un accroissement existentiel » (Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète,1937)