Œuvres réalisées
> « Le temps rêvé de la Poupée : un temps rêvé pour soi à plusieurs voix »_ Film vidéo_(La Luna + Kalz a dud)
> « Une vallée de poupées : cartographie rêvée »_ Carte textile et tactile_ (La Luna + Arlène )
> « Chanson de geste contemporaine de la poétique des Potières »_ Film vidéo / chorégraphie_ (L’Art Rue)
Partenaires opérationnels
Projet produit dans le cadre de la 3ème édition du FESTIVAL DREAMCITY (Tunis)
Projet soutenu et financé principalement par la Fondation Anna LINDH (Fondation euro-méditerranéenne pour le dialogue entre les cultures) et le service de la Coopération internationale de Nantes Métropole.
À propos de Laaroussa
Quelques témoignages des femmes de Nantes (extraits du journal culturel ZAT, édité à Tunis) :
Anne-Françoise : « Ces femmes de Sejnane ont de l’or dans les mains et il faut le faire savoir, toute cette énergie des femmes nous donne de la force à nous, cela bouscule nos a-priori ».
Zozan : « Travailler avec des personnes de différents métiers prouve qu’on peut ensemble changer le monde. La puissance du collectif nous porte et nous propulse dans l’action et l’espoir. Dans l’interculturel, c’est la réciprocité qui devient notre richesse à tous ».
Khaddouma et Fatima : « L’importance de nos parcours de migrantes en France et ce que nous avons échangé ont modifié la vision des femmes de Sejnane. Elles ont mesuré aussi nos difficultés. Nous nous sommes souvenues de notre enfance et cela nous donne envie de reprendre des cours en arabe ».
Laure : « Créer plus de relations entre nous pour prendre le temps de faire les choses ensemble et d’inscrire gestes, paroles et attentions réciproques ».
Paskalle : « Touchée par cette expérience, où les petites filles, voyant leurs mères en action, ont l’impression que des portes et des possibles de devenir s’ouvrent pour elles. Les femmes de Sejnane sont conscientes que toutes les personnes du collectif Laaroussa, forment UN avec elles, elles ont le sentiment que l’on faisait les mêmes choses et gestes qu’elles pour construire du sens commun. Chaque geste devient collectif, tous font ensemble ceux de France, ceux de Tunis et les Femmes de Sejnane. C’est important aujourd’hui où le monde se défait ».
Marie-P. : « Nous ne sommes pas dans la donation des artistes vers un public, nous sommes dans l’action collective, nous sommes toutes au même niveau, en coopération active et puissante avec toutes les femmes de Sejnane, précises dans leur geste, énergiques et travailleuses. Nous étions toutes baignées de tendresse et en confiance ».
Anne : « Nous avons construit du collectif, et savoir que la coopérative peut naître d’un acte créatif partagé devient symbolique ».