Ensemble blanc de grands dessins reliés dans l’espace par des lignes de bambous. Pièce plastique d’une envergure modulable, qui se déplie en fonction du lieu qu’elle investit… Comme une ouverture claire vers un besoin de nouveaux paysages.

Éprouver son rapport intime au monde extérieur, ressentir, se laisser imprégner par les détails d’un paysage proche et lointain à la fois. Foisonnant. Procéder à des déplacements physiques, conceptuels, métaphoriques, échapper, rêver. Transcrire du bout de la craie noire, étendue par la canne de bambou, des notes noires sur papier blanc. Une partition paysagère polyphonique se dessine : étendue, coulée, strate, sédiment, feuilletage, éclaircie, percée, faille, pli… Autant d’irruptions de traces graphiques qui raconte le lien intime que chacun éprouve avec le paysage arpenté, juste celui d’à côté, le proche pour dire le lointain.