Au rythme du montage virtuel, les « images sources » captées à même l’espace public sont travaillées plastiquement : elles sont triées, agencées, superposées, mises en forme de façon rythmée et colorée, dans une vision amplement évocatrice et libératoire.

Ici, l’image vidéo en mouvement n’est jamais assujettie au principe de la réalité documentaire, elle ne présente pas obligatoirement une cohérence spatio-temporelle et revendique un droit à la création de « zones-images d’intensités actives et fortement subjectives ». L’utilisation du média vidéo n’impose pas non plus de renoncer au temps précieux du dessin et de l’image arrêtée.

Le dispositif visuel combinatoire se lit sur un rythme hétérochronique, et le montage sonore se joue en contretemps de l’image. Le tout ouvrant ainsi de nouveaux horizons imaginatifs.

Des ateliers de création d’images (dessin et vidéo) égrenés au fil de plusieurs mois.